Le Cauchemar de la Grenouille

Et elle vient te souhaiter la bonne nuit

Tu prends la couette comme un ennui

Couchette à l’envers elle t’embrume

Où que tu es tu fumes seule la brume

Une parodie de nuage pour oublier

Elle coule son sang sans se publier

Taratata les victimes seront les posters

Tendrement collées au mur du hamster

Et les affiches se mélangent à la colle…

Sur le mur des pales aventures

Comme un fou qui peinturlure

Hier je posais comme un futur

Infinie La paranoïak' aventure

Zoulou du matin qui ne s’envole

Où les battements sont si drôles

Peur me décoller sur l’autre rôle

Halte ça fait cartable sur l’école

Rien que les mots passer à table

Et les coups sont insupportables

Nul l’insecte qui se bourdonne

Il s’aiguille de ses ailes

Et s’envenime sans zèle

On accuse l'autre de ne plus être son ivoire

Sur les cordes assassines de son pâle espoir

Elle s’évade dans les vagues bras de sa mer

Virevolter dans l’évent d’iode de ses chairs

Avec dans son cœur désert un doux battement

Sur une plage elle dessinera sans tremblement

Ile sur laquelle elle pensera à elle

Où la magie fait pousser des ailes

Noyée respire sans se faire la belle

Seule posée sur l’aiguille minuit

Où se réveillent spleen et ennui

Là où les silences font du bruit

Il est bon ce temps qui s’enfuit

Tintent les cloches de la mémoire

Un plongeon solitaire dans le noir

Divine solitude m’offre tous les espoirs

Et demain sera d’aujourd’hui son miroir

Destination le vide

Il est triste le livide

Savoir disparaître et partir

Par un chemin sans délire

Avec ton souvenir comme bagage

Rappel à la longue vie sans péage

Il est un clown une romanichelle

Toujours prête à se faire la belle

Il n’y a pas de sens interdit

Où s’éveille la douce envie

Nul ne l’empêchera s’en aller mourir ailleurs

Aux quatre coins de la terre

M’affaler sur les parterres

Manger l’herbe des yeux

Et me noyer dans les cieux

Enfoncer dans la boue ma mine

Ronger à chaque arbre sa racine

M’étourdir du parfum de la peur

Griffer les frêles pétales des fleurs

Avaler des brassées de mousses

Vomir vers le nord sans pousse

Cracher partout sur la nature

Délicieux suicide de l’impure

J’écrivais dans le noir

Assise sur le désespoir

Chaque lettre était morte

Je n’étais point très forte

Je pendais mes pensées sur le papier

Comme des cadavres aux cent pieds

Je traçais ma sombre tristesse sur page blanche

Des mots peureux faisaient une noire avalanche

Il faut dormir c’est inscrit dans les temps

Nul ne peut y échapper sans être dément

Seulement il est des fous et folles niants

Ombres et lumières de la nuit du néant

Mélanges dangereux de petits saltimbanques sur nuits

Ne leur échappent que les tracas que riment les ennuis

Ils sont des fous follets amusés amusants leurs marottes

Elles  s’agitent sur  leurs têtes comme étoiles de bigotes

c’est  un  lent et délicieux  réveiL

de celui  où l’on se  décoince nU

sans l’amour  passé  sur un banC

des bécots  oubliés et poser le fI

il y a des magies appelées amitiE

Petites heures en théâtre

Pour devenir ton bellâtre

Don perché sur le haut du fusain

Pour faire de la vie doux dessin

Pointer loin devant la foi

Et croiser les petites croix

Sourire sur le nightmare

Assise sur un bord guitare

Fabriquer les élixirs les plus fous

Etre l’Unique de tes rêves flous

Peindre les doux mots sur le ciel

Allongée pour te faire merveille

Vibrer l’oreille sur la musique trip

M’étendre près de toi sans frippe

Je voudrais être… tout ce que je n’ai pas été

Et loin de toi je m’ennuie en ce temps divers